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La rive droite du Lay reste coupée de sa rive gauche. Seul des « passeurs » permettent de passer mais avec difficulté en fonction des marées.

 

21 Août 1835. Pétition pour obtenir un bac à l’initiative de Mrs Charneau et Valleau avec signature de l’ensemble de la population. Il y a 130 habitants à la Faute la plupart sont au « petit Havre »

 

1837. 31 Janvier. Décision du roi Louis Philippe concernant les « droits de péage du bac établi sur le Lay, au territoire des communes de la Faute et l’Aiguillon. »

Il est détaillé 24 tarifs différents, tarifs pour les animaux, les marchandises, les voitures suspendues, les charrettes….

 

1881. « Les communes situées sur les deux rives du cours d'eaux, disent MM. les Ingénieurs, ont été convenablement reliées entre elles par le pont établi, a Moricq, qui a été termine en 1866; le passage des charrettes par le bac de la Faute n'a plus présenté d’intérêt que pour les habitants de ce village qui comprend environ trente familles, possédant chacune une charrette. »

Ref Conseil général 1881

 

1882. « Par une pétition adressée, le 10 décembre 1881, a M. le Préfet, 35 propriétaires et colons de biens formant le syndicat de la Société de la Faute ont exposé que, par suite de la formation d'un banc de sable vaseux sur la rive droite du Lay, le service du batelier est interrompu désormais pendant 4 heures entières a chaque marée, et que cet état de choses leur cause une gène et un préjudice très graves. « ils ont demandé l’exécution des travaux nécessaires pour rendre le passage possible pour les piétons a tout instant de la journée, soit .par l’enlèvement partiel du banc de sable, soit par le prolongement de l'estacade de la Faute au-delà de l'obstacle signalé. « Le profil en travers joint a notre rapport indique la position du banc dont il s'agit, lequel, découvrant à chaque basse mer, rend en effet le passage impossible pendant une notable partie de chaque marée. « Les atterrissements qui se forment sur la rive droite du Lay constituent un phénomène naturel contre lequel on ne peut lutter. La rive de l'Aiguillon-sur-Mer, ayant une forme légèrement concave, tend toujours à se creuser. La rive de la Faute, étant convexe, s'exhausse continuellement. « Pour améliorer les conditions du passage, on ne peut songer à faire des curages. Ils n'auraient qu'un effet momentané. En vertu du régime de la rivière, le banc arrêté tendrait à se reformer immédiatement.

Conseil général 1882

 

 

 

 

1899 Dépôt de proposition du pont «  M. fortin, secrétaire, donne lecture de propositions ayant

pour objets : La construction d'un pont sur le Lay, entre la Faute et l'Aiguillon-sur-Mer »

 

1904. Le Conseil général a employé la journée de jeudi à visiter le port de l'Aiguillon et la

Station balnéaire de la Faute. On a examiné les moyens d'améliorer l'embouchure du Lay

et aussi de créer un pont reliant l'Aiguillon à la Faute.

Un déjeuner a été servi aux membres de l'assemblée départementale au casino de la Faute.

Les conseillers sont rentrés le soir à la Roche.

Un train spécial les a emmenés de l'Aiguillon à Luçon.

Avenir et indicateur de la Vendée.

 

1905. La Vendée Républicaine

Les Sables, le 8 Septembre 1905.Le Pont de La Faute

 

« Je me trouvai à La Roche le jour où le Conseil Général repoussa la demande de la somme complémentaire qui eût permis la construction du pont de la Faute. Le D' Pacaud prononça à cette occasion un discours traversé d'une belle flamme oratoire, et M. Ayraud sut être pressant et persuasif. On sentait que leur coeur était pleinement au service de la cause qu'ils défendaient contre la force brutale du nombre. Comme je sortais de la salle des délibérations. »

 

Dans ce débat du Conseil Général, les invectives vont pleuvoir : opposition entre Royalistes et Conservateurs, on évoque la « Vendée militaire et clérical », sectarisme, politique du mensonge, représailles contre les Républicains.

 

1905. « D'après l'avant-projet que nous présentons, l'ouvrage serait établi en béton armé, comportant une longueur de 172 m 80, avec u.ne travée mobile en fer de 12 mètres pour livrer passage aux bateaux. Sa largeur serait de 3m70 entre parapets, c'est-à-dire celle prescrite par les instructions ministérielles pour les ouvrages a une voie charretière, cette largeur ayant une chaussée de 2m40 et deux trottoirs de 0m65 chacun.

«Toutefois, en raison de la longueur de l’ouvrage, un garage de 24 mètres de longueur est prévu au milieu pour permettre aux voitures de se croiser. »

 

« Dans sa séance du 25 août 1905, le Conseil général, en présence des érosions produites par la mer dans les dunes comprises entre la Faute et la Tranche, particulièrement au lieu dit la « Belle-Henriette » a ajourné sa décision en ce qui concerne la construction du pont projeté sur le Lay, a l'Aiguillon-sur-Mer. »

Archive de Vendée Rapport et délibérations du Conseil Général

 

1906. « Il y a deux ans, le Conseil général, convaincu de l’urgence du pont, demandait un premier projet a M. le Préfet, et, en avril 1905, votait en principe la construction du pont sur le Lay ;la session d'août 1905, nous nous présentons avec des concours qui se montent a 80,000 francs, dont 50,000 francs de subvention de l'Etat, nous croyons que le pont va être décidé définitivement et voila que, par mesure de prudence, on nous propose d'ajourner la solution de cette question au mois d'avril 1906, en nous promettant le pont lorsqu'il serait presque probable que tout danger d'érosion de la mer aurait disparu. Aujourd'hui, ce danger n'existe plus, d'abord parce qu'une dune s'est formée sur le rivage, qui empêche l'envahissement par les eaux de la mer, de plus parce que l'important Syndicat des marais de Moricq s'engage a construire et a entretenir a ses frais une digue de protection.

Le Conseil Général, dès lors, ne saurait manquer a sa promesse en ne votant pas, des aujourd'hui, en principe, la construction du pont.

Archive de Vendée Rapport et délibérations du Conseil Général

 

1908 Avril. La construction du pont : Une passerelle en bois à en premier lieu été construite.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1909 CONSTRUCTION DU PONT SUR « LE LAY » A LA FAUTE


 

RAPPORT DE L'AGENT-VOYER EN CHEF

« Le pont en construction sur le Lay, entre l'Aiguillon-surMer et la Faute, au passage des chemins de grande communication n °14 et 46, présente une ouverture linéaire totale de 190m40, dont une passe de 12 mètres pour la navigation à voile.

« La circulation, au-dessus de la passe navigable, est assurée par un pont roulant en acier, reposant sur des rails, et destiné à être mis en mouvement dans le sens longitudinal, à la façon de certaines barrières de chemins de fer.

« Les travaux, commencés depuis un an à peine, sont très avancés, et, bien que l'ensemble des 4 projets partiels s'élève à 160,000 francs, nous espérons que l'ouvrage pourra être entièrement livré à la circulation pour l'été prochain,

« Actuellement, il est procédé au montage du pont roulant, et, ce travail promettant d'être terminé bientôt, le moment est venu de prendre lès dispositions nécessaires pour la nomination du pontier, dont la maison d'habitation est achevée depuis longtemps déjà.

Poser des madriers pour le passage des piétons «  à leur risque et péril »


SÉANCE DU 19 AVRIL Conseil Général

L'Administration examinera  s'il est possible de livrer le pont à la circulation des piétons sans exposer le Département à une demande d'indemnité de la part de l'entrepreneur de la chaussée et des trottoirs, pour trouble ou gêne dans l'exécution de son entreprise.

Il va être proposé de poser des madriers pour le passage des piétons, en rappelant toutefois que ce sera «  à leurs risques et périls ».


 


 


 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les Allemands feront sauter la passerelle le 13 septembre 1944.

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Péripétie pour la traversée du Lay

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