top of page
Rechercher

Le premier village de l'Aiguillon.

Claude de la Trémoille, seigneur de Talmont, met en vente son île et seigneurie de l'Aiguillon. C'est Louis René Fumée, seigneur des Bourdelles qui s'en porte acquéreur le 23 Juin 1590.


Dans cet acte, il est mentionné que « cette terre est dépendante de la principauté de Talmont et qu'il n'y a aucun bâtiment ni demeure, et est déserte et inhabitée et de peu de valeur, n'excédant point 30 écus de revenu par an. »


Louis René Bourdelles va commencer à faire bâtir un manoir fortifié et une tour fortifiée.

C'est la tour en ruine que nous voyons sur la carte de Ste Colombe datée de 1676.


A cette date, le premier village a déjà disparu dans la mer. Le deuxième village va se construire à proximité du fort.




En 1594, l'acquisition de Louis Fumée sera annulée, Claude de la Trémoille étant mineur lors de la vente.


Le texte est très intéressant car il mentionne un port. C'est probablement celui que l'on voit sur le bord de l'ancien chenal de la Raque sur une carte datée de 1702. Ce port se situerait juste en arrière de la station d'épuration actuelle.


Plusieurs textes de la justice seigneuriale de St Michel en l'Herm mentionnent l'Aiguillon.

Dans le premier ou le deuxième village ? Plutôt déjà le deuxième car le premier pourrait bien avoir disparu début 1604 puisque nous savons à propos des marais salants de Ribandon (St Michel en l’Herm) "La tourmente advenue la nuit du premier jour de l'an 1604 a entièrement ruiné les dits marais et remis la levée en mer" (N. Herpin).


1629, « Claude Verrier, maître chirurgien, demeurant en l'île de l'Aiguillon, demandeur en frais de nourriture, contre Nicolas Robineau ».


1636, Inventaire de tous les meubles qui peuvent se trouver dans le fief de l'Aiguillon appartenant à Louis Largentier, chevalier, baron du dit lieu, Vice Amiral de Guyenne.


1677, « Comparution au greffe de René Verdon, marchand, demeurant au bourg de Saint Martin, en l'île de Ré lequel a déclaré que, dès le jour vingt-sept du mois de juin dernier, il aurait amené et mis à l'herbe dans l'île de l'Eguillon, entre les mains de Louis Rosturier, habitant du dit léguillon, le nombre de cincq pièces de chevaux, pour y herber, en payant par chacun des dictz chevaux, par chaque mois, la somme de vingt-cinq solz et comme estant venu exprès du dict Saint-Martin, Isle de Ré, jusques en cette Ile de Léguillon. »


19 vues0 commentaire

Posts récents

Voir tout
bottom of page