
Jean Chauveau Cabanier

Les Chauveau, propriétaires des Relais de la Faute
Le premier bail que nous retrouvons est celui mentionné dans la page concernant Loynes de la Marzelle.
Il s'agit alors d'un bail signé avec Jean Chauveau le 28 Mars 1784 mentionné comme "bail à rente foncière amortissable".
Ce n'est pas un titre de propriété.
"Les dispositions applicables au bail à rente sont réglées par les différentes coutumes locales, mais, d’une province à l’autre, ce type de contrat présente de nombreux points communs. Le bail à rente ne confère pas au preneur la propriété pleine et entière de l’immeuble. Le preneur (et, éventuellement, après lui, ses héritiers et ayant cause, puisque le contrat est en principe perpétuel) ne peut en jouir que dans la mesure où il verse chaque année une redevance fixe, établie par le bail. La rente foncière est attachée au fonds aliéné, et non à la personne de son détenteur"
Pourtant , la Direction générale de l'enregistrement, des domaines et du timbre écrit au préfet de la Roche sur Yon le 4 juin 1898:
Mention de trois actes , un du 25 mars 1784, un du 24 avril 1798 et un du 24 Août 1798.
Suivant acte notarié du 25 mars 1784, Jean Chauveau , cabanier à Angles , et Jeanne Gaboriau sa femme , ont acquis des Seigneurs Deloigne et de Galisson les relais de la Faute ou pointe de l'Arsais "confrontant dans la partie au levant et dans celle du nord, à la rivière du Lay et du midi et du couchant , aux sables de la mer"
Vente nationale du 5 floréal an VI, ( 24 Avril 1798) au profit du sieur Michaux de biens comprenant " une portion dans les relais de la pointe de la Faute, partageable de 7 portions, deux avec les héritiers Chauveau, et la cabane des Fillées"
Un acte de partage notarié du 7 fructidor an VI ( 24 Août 1798) passé entre les propriétaire de la Faute et par l'effet duquel les auteurs des héritiers Chauveau sont désormais seuls propriétaires des terrains qui s'étendent depuis le milieu de l'Anse du Port puant jusqu'à l'extrémité orientale du dit relais, c'est à dire jusqu'à la Pointe d'Arsais.
Le 17 Novembre 1863, le préfet de la Vendée signe les statuts de l'Association syndicale des marais de la Faute dite des Chauveau.
En-tête 2

1794. Assassinat et incendie au lieu dit « les Vieilles Maisons. »
« Aujourd’hui, vingt-sept Messidor de l’An II de la République( 14 Août 1794), une et indivisible, sur le rapport qui nous a été fait par le citoyen Charles Rebiffe, sous-lieutenant des Préposé à la Police du commerce extérieur, que les brigands se sont portés à la Faute dans cette commune, maison de la veuve Jean Chauveau où ils auraient commis un assassinat considérable, Nous, officiers municipaux assistés de l’agent national et de Pierre Richard, notre greffier, nous nous sommes transportés au lieu dit La faute où nous avons reconnu Jean Rabillard, Jean Touvron et Pierre Nauleau, massacrés de plusieurs coups de sabre à la tête et le dit Pierre Nauleau, percé sur les deux poitrines. A l’instant a comparu Nicolas Chauveau qui nous a déclaré que Pierre et Jacques Chauveau, les deux frères, avaient été massacrés dans le même moment aussi de plusieurs coups de sabres à la tête et que le dit Jacques Chauveau, le plus vieux d’eux, avait eu la gorge percée de part en part par la pointe d’un sabre et le dit Pierre Chauveau a reçu deux coups de pistolet dans les cotes qui ont traversé. Après quoi nous officiers municipaux avons requis une charrette et quatre bœufs du citoyen Louis Bergeonneau pour conduire les cadavres des citoyens Jean Touvron, Jean Rabillard et Pierre Nauleau au lieu ordinaire de la sépulture de cette commune, et fait ensevelir les deux frères dans la commune de L’Aiguillon… »