Capitaine Marzin .
Dans le cimetière de L'Aiguillon sur Mer existe une vielle tombe datée de 1813. C'est la tombe du Capitaine Marzin Capitaine des Gardes Côtes de l'Aiguillon.
Le cimetière actuel n'existait pas. Il avait été inhumé dans l'ancien cimetière placé autour de l'église.
Ci-dessous plan 1813.
Il était commandant de la 61 ème compagnie des gardes côtes.
Lors des combats avec les anglais alors que Napoléon Bonaparte est Empereur des français, les gardes côtes sont sous tensions.
27 Avril 1806 : l'ennemi est signalé par la vigie de la Dive.
Le capitaine Marzin demande des renforts et écrit au maire de Saint Michel en l'Herm. .
« Monsieur ,
J'ai l'honneur de vous prévenir , au nom de Sa Majesté l'Empereur, pour qu'il me soit fournit de suite trois paires de bœufs, pour transporter à la batterie la pièce de bataille qui se trouve dans ce moment à l'Aiguillon, pour la défense de la côte. Je vous prie de ne point mettre de retard vu les projets de l'ennemi. Vous voudrez bien donner les ordres à la garde nationale de se tenir prête et de m'en faire paser cinquante de suite.
J'ai l'honneur de vous saluer.
Capitaine Marzin »
( La batterie en question se trouve à la Pointe de l'Aiguillon, plage de la batterie actuelle)
Le maire de Saint Michel va réagir rapidemant. C'est Mr Jaulin.
« Monsieur,
Je viens de recevoir à l'instant , c'est à dire sept heure du soir, la lettre que vous m'avez adressée en date de ce jour, par laquelle vous me demandez de vous envoyer de suite cinquante hommes de la garde Nationale de cette commune, afin de vous prêter main forte dans le cas que l'ennemi tenterait queque descente sur les côtes confiées à votre surveillance, et six bœufs pour transporter la pièce de campagne où besoin sera. En conséquence, je viens de donner un réquisitoire à Messieurs les Capitaines de cette garde nationale, pour qu'ils aient à vous fournir sur le champs la quantité d'hommes que vous exigez. Je viens également de donner les ordres à M. Seguin, fermier de Ribandon d'envoyer six bœufs pour le transport de la pièce dont il s'agit.
Je vous observe que dans le cas que l'ennemi continuerair à rester sur nos côtes, que vous devez appeler à leur tour les communes circonvoisines, notamment la garde nationale de Grues, car il ne serait pas juste d'appeler seulement celle d'ici, tandis que les autres resteraient tranquiles. Je mensze que ce serait pour le mieux à moins qu'on serait obligé d'y aller en masse, ce qui n'est pas à désirer.
Signé Jaulin Maire. »
